S’intéresser à la gemmologie c’est entreprendre un véritable voyage au centre de la Terre.
Dans le roman de Jules Vernes, Otto et Axel Lindenbrock, équipés de leur courage et de leur curiosité, commencent leur périple par la descente du cratère d’un volcan islandais.
Une mince ouverture vers un monde rempli de surprise et de découvertes !
Qu’elle soit due au hasard ou à une intense prospection c’est un peu à cela que ressemble la découverte d’un gisement gemmifère. Il faut repérer une brèche, suivre un filon, se frayer un étroit chemin dans les roches pour mettre au jour un trésor minéral.
Et quel trésor ! Il faut savoir, au milieu des matériaux ratissés ou extraits à la pioche, deviner le potentiel d’une pépite pas toujours si brillante au premier coup d’œil. Débute ensuite pour la pierre précieuse un long chemin entre de multiples mains et appareils, pour orner de ses feux les bijoux les plus variés.
Quelles sont les étapes du traitement des diamants, de leur extraction à leur sertissage ?
L’extraction des diamants : formés à de très grandes profondeurs sous l’action de fortes températures et pressions, les diamants naturels émergent à la surface de la Terre en remontant des cheminées volcaniques – les « pipes », constituées d’un certain type de roche, la kimberlite – du nom de Kimberley, la première mine exploitée en Afrique du Sud, à partir de 1871. Les diamants trouvés jusqu’alors provenant seulement de gisements secondaires : des sables ou alluvions où les diamants, déplacés par l’eau depuis les volcans kimberlitiques, s’accumulent par sédimentation. Une vingtaine de pays possède aujourd’hui des sites diamantifères, primaires ou secondaires, en Afrique, en Amérique du Sud ainsi qu’en Chine et en Russie et depuis peu au Canada.
Le tri et le traitement des diamants : longtemps réalisé manuellement, le tri est désormais réalisé en même temps que le lavage par des machines de façon automatique, en isolant les diamants des autres minerais de densité moindre.
La taille des diamants : Le premier facettage d’un diamant aurait peut-être eu lieu vers l’an 800 à Venise, et la pratique se serait développée ensuite à Amsterdam et Anvers à la Renaissance. Si les sociétés anversoises comptent encore dans leurs rangs les tailleurs les plus réputés et taillent les diamants les plus gros, elles ont aussi beaucoup développé les tailleries en Asie du sud-est et en Inde.
Le travail des tailleurs est complexe et nécessite un grand savoir-faire pour tirer le meilleur parti possible de chaque diamant brut. Chaque diamant doit être étudié à la loupe afin de repérer ses directions cristallographiques et d’apprécier ses éventuels clivages, veines, inclusions, pour déterminer le plan de coupe avant clivage et sciage. Vient ensuite l’ébrutage, qui ébauche la future forme en double cône du diamant, et enfin le meulage des facettes (58 pour une taille « brillant », la plus courante) puis le polissage final. Des opérations qui nécessitent de longues heures et des appareils de haute précision. Si entamer et user du diamant n’est matériellement possible qu’avec du diamant, l’utilisation du laser a cependant permis de gagner en vitesse et en précision sur les différentes opérations de la chaîne.
L’évaluation et la commercialisation des diamants :
Une fois facettés les diamants sont classés selon leur couleur, leur grosseur, leur pureté et leur taille (color, carat, clarity, cut – les « 4C »). Plusieurs méthodes et appareils sont à disposition des spécialistes pour évaluer les diamants en support de leurs yeux experts.
Les diamants que nous choisissons pour les bijoux Filles en Or sont naturels, de couleur H (white) et de pureté SI (small inclusion) soit une couleur blanche, bien taillée avec des inclusions invisibles à l’œil nu.
Si De Beers est la principale société gérant la vente des diamants bruts, il existe une vingtaine de bourses des diamants taillés dans le monde (les 4 principales sont situées à Anvers, Londres, New York, Tel Aviv et Bombay) ainsi que des foires internationales (comme Baselworld en Suisse) où commercent diamantaires, courtiers et bijoutiers.
Ils arrivent enfin dans les mains des sertisseurs, qui déploient tout leur savoir-faire pour mettre en valeur la brillance et la beauté des diamants…
Un long, très long processus qui part de la roche et se termine sur votre peau nue…
Chez Filles en Or nous sommes des amoureux des diamants. Amoureux de leur lumière, de leur pureté, de leur éclat. Pour les restituer dans toute leur splendeur nous avons choisi deux façons d’associer les diamants à l’or, les deux façons qui à nos yeux mettent le mieux en valeur la « couronne » du diamant (la partie supérieure d’une taille « brillant ») :
La première façon véritable marque de fabrique et symbole de simplicité, c’est le diamant percé. Simplement suspendu à un solide anneau d’or, ses contours entièrement révélés, il joue avec la lumière et de ses feux attire tous les regards.
Dénué de tout superflu, sans serti, nu comme la peau sur laquelle il repose, il peut aussi bien se suffire à lui-même que s’accorder avec n’importe quel autre bijou.
Voir tous nos bijoux en diamant percé
La deuxième façon, qui amplifie visuellement les diamants, est
le serti illusion. Chaque diamant est soutenu par une plaque en or gris elle aussi facettée, créant une illusion d’optique grossissante qui sublime astucieusement la taille de la pierre. Un serti qui exalte le rayonnement du diamant.
Voir tous nos bijoux en diamant serti illusion
Comment est réalisé le perçage du diamant ?
Comme pour la taille classique, l’étape du perçage requiert une rigoureuse analyse des diamants. Réalisée en 3D sur ordinateur elle permet de choisir et de planifier le meilleur axe vertical de perçage selon l’orientation cristalline au cœur du diamant. Un perçage dans l’épaisseur de la « couronne », à la juste distance de son bord (voir schéma). Ce perçage est réalisé avec un laser d’une exactitude micrométrique – un véritable voyage directionnel au cœur du diamant !
Au-delà de ce conduit, dans la masse du diamant, la structure carbonée est intacte, immuable et inchangée, toujours aussi solide, même dans la bande restante entre le trou et le bord.
Le laser a ménagé dans la matière un passage d’une régularité parfaite dans lequel est enfilé un solide fil d’or gris de 0,3 mm dont les extrémités sont soudées, également au laser, avec une précision chirurgicale. C’est cette boucle en or qui est ensuite emmaillée dans la chaîne garantissant à votre diamant une solide accroche à l’épreuve du temps et des contraintes.
Ne reste au diamant qu’à vivre sa vie éternelle à vos côtés.
Chaque diamant est unique, vous l’êtes aussi !